Une femme de Californie a entrepris un voyage inattendu après avoir décidé de devenir mère porteuse, et cela ne s’est pas exactement passé comme prévu.
Jessica Allen et son compagnon Wardell, déjà parents de deux enfants, ont pris une décision qui a changé leur vie lorsque Jessica a choisi de devenir mère porteuse.
La jeune femme de 31 ans a d’abord été jumelée à la famille Liu, de Chine, qui devait payer Jessica 30 000 $ pour porter leur enfant.
Cependant, une tournure inattendue des événements a fait qu’elle est tombée enceinte de son propre enfant biologique tout en portant le bébé du couple chinois.
« Ce processus n’est pas expliqué
« J’étais déjà enceinte grâce à la FIV et à six ou sept semaines, ils ont trouvé un autre embryon et l’ont étiqueté comme étant l’embryon qui avait été transféré et qui s’était divisé pour devenir des jumeaux », a révélé Jessica, selon le New York Post.
« Mon corps continuait naturellement à ovuler alors que j’étais déjà enceinte – c’est très rare – personne ne le sait vraiment, mais évidemment, avec ma situation, de plus en plus de gens l’apprennent.
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« Je ne sais pas pourquoi ce processus n’est pas expliqué aux mères porteuses. Ils n’évoquent pas cette possibilité ».
Dans un premier temps, les professionnels de la santé ont cru que le deuxième fœtus était un vrai jumeau, ce qui a conduit à remettre les deux bébés au couple chinois après l’accouchement. Les Allen, Jessica et son mari, ont dû mener une bataille difficile pour récupérer la garde de leur fils biologique.
« J’ai immédiatement paniqué »
Jessica n’a pas eu l’occasion de voir les bébés lorsqu’ils sont nés en décembre. Au lieu de cela, la mère d’intention lui a envoyé des photos des bébés quelques semaines plus tard… Cependant, même elle a commencé à avoir des doutes sur l’origine de l’un des bébés et a décidé de procéder à des tests ADN.
« J’ai immédiatement paniqué et j’ai demandé à mon assistante sociale ce qui se passait, comment c’était possible, ce qui s’était passé, comment c’était arrivé, et elle n’avait aucune réponse à me donner », se souvient Jessica.
« Elle [l’assistante sociale] m’a alors dit que la prochaine chose à faire était de me faire passer un test ADN.
Les résultats des tests ADN ont révélé que Jessica était la mère génétique de l’un des bébés, ce qui a donné lieu à un appel Skype tendu entre les deux parties. Au cours de cet appel, la mère intentionnelle a suggéré de faire adopter l’enfant, mais Jessica a fait part de son vif désir de garder son fils.
« C’est alors qu’elle a annoncé que les résultats indiquaient que j’étais sa mère génétique. Pendant l’appel Skype, elle a suggéré que nous pourrions le faire adopter et qu’un couple envisageait déjà de le faire », explique Jessica.
« À ce stade, nous n’avions aucune idée de ce qu’il fallait faire, alors à la fin de l’appel, nous lui avons dit que nous allions en parler, parce que nous devions réfléchir à la manière dont nous allions nous préparer à accueillir un bébé littéralement du jour au lendemain ».
Cependant, le lendemain, Jessica a dit à la femme : « Nous voulons vraiment notre fils ».
Les défis juridiques
Des problèmes juridiques se sont posés parce que la mère intentionnelle avait signé l’acte de naissance du bébé, faisant d’elle la mère légale. Ainsi, malgré la preuve par l’ADN de leur lien génétique avec l’enfant, Jessica et son mari ont dû faire face à des obstacles pour récupérer la garde de l’enfant. Il leur a même été demandé de rembourser une partie des frais, soit environ 22 000 dollars, au couple qui avait accepté de porter plus d’un enfant.
En fin de compte, après tous les obstacles juridiques et les frais liés à l’engagement d’un avocat, les Allen ont retrouvé avec joie leur fils biologique, qui a maintenant 10 mois.
Quand elle [l’assistante sociale] l’a sorti de sa voiture et s’est dirigée vers moi, je le lui ai arraché en lui disant « donne-moi mon bébé » et je l’ai embrassé en essayant de regarder son visage pour la première fois.
« Je me suis assise sur le siège arrière avec lui pour pouvoir le voir et lui parler, etc.
C’est une histoire unique qui se termine bien. Qu’en pensez-vous ? Faites-le nous savoir dans les commentaires !
