Depuis plusieurs années, Brigitte Macron est ciblée par une rumeur transphobe persistante. Cette fausse information s’est transformée en campagne de haine en ligne.
Face à cette situation, la Première dame reçoit des soutiens publics, dont celui d’une ancienne ministre engagée.
Une rumeur infondée devenue une affaire judiciaire
À l’origine, certains comptes sur les réseaux sociaux ont affirmé que Brigitte Macron serait née homme. Cette rumeur utilise un prénom qui correspond en réalité à celui de son frère. Peu à peu, ces publications ont nourri une vague de cyberharcèlement.
Fin octobre 2025, dix personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris. Elles étaient poursuivies pour cyberharcèlement sexiste. L’affaire illustre la facilité avec laquelle une fausse information peut se diffuser et provoquer des dégâts durables.
Le soutien affirmé de Marlène Schiappa
Dans ce contexte, Marlène Schiappa a pris la parole publiquement. L’ancienne ministre rappelle qu’elle reste en contact régulier avec Brigitte Macron. Elle se dit profondément affectée par ce que traverse la Première dame.
Elle exprime aussi son inquiétude face à l’état du débat public. Selon elle, la propagation des fausses nouvelles touche désormais tous les espaces, y compris médiatiques. Elle souligne également le rôle difficile joué par Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, qui a pris la défense de sa mère au tribunal.
Une lutte contre la haine en ligne
L’ancienne ministre ne cache pas que cette affaire la concerne personnellement. Engagée de longue date pour les droits des femmes, elle travaille actuellement sur un essai consacré aux mouvements de haine visant les femmes publiques.
Son travail analyse le rôle des algorithmes et la manière dont les réseaux sociaux encouragent parfois la violence symbolique. Elle alerte sur un climat numérique qui pousse de nombreuses femmes à se retirer du débat public.
À Amiens indignation et incompréhension
Dans la ville natale de Brigitte Macron, les réactions sont largement critiques. De nombreux habitants se disent choqués par l’ampleur de la rumeur. Certains dénoncent un harcèlement devenu banal. D’autres affirment ne pas comprendre comment de telles affirmations peuvent encore circuler.
Plusieurs voix rappellent que la vie privée ne devrait jamais devenir une arme politique. Beaucoup estiment qu’il est temps de mettre un terme à ces attaques personnelles.
Cette affaire montre à quel point les rumeurs peuvent fragiliser le débat public. Elle rappelle aussi l’importance du soutien et de la justice face aux campagnes de haine.
Pour Brigitte Macron, les marques de solidarité restent essentielles dans cette épreuve.
LIRE AUSSI : Dix personnes jugées pour cyberharcèlement sexiste contre Brigitte Macron
LIRE AUSSI : La rumeur persistante sur Brigitte Macron : un cauchemar pour le couple présidentiel