Cet homme viole et tue une fillette d’un an – maintenant, le monde est ému par le message poignant du médecin

Photo: Shutterstock

Alvaro Retamal, pédiatre, exerce à l’hôpital San Camilo, à presque dix kilomètres au nord de Santiago, la capitale du Chili. Il était celui qui s’est occupé de la petite Ambar Lazcano, âgée d’un an, quand elle est arrivée à l’hôpital avec de nombreuses blessures. La tante de la fille et son partenaire avaient indiqué que la fille était tombée, mais selon les médecins, les blessures que présentait la fille indiquaient clairement que ce n’était pas vrai.

Les médecins ont constaté qu’elle avait été abusée sexuellement ; un crime qui a plus tard conduit à sa mort.

La petite Ambar avait été placée sous la tutelle de sa tante, car sa maman ne pouvait plus prendre soin d’elle à cause de sa dépendance à la drogue.

Selon El Comercio, un autre oncle s’était proposé pour prendre soin de la fille, mais il n’avait pas eu gain de cause par les autorités du pays, car il était gay.

Au lieu de ça, Ambar a fini dans une maison où elle allait être tuée en fin de compte.

Le docteur Retamal a publié sur son compte Facebook à quel point c’était dur pour lui et pour tout le personnel de l’hôpital de voir la petite Ambar se battre pour rester en vie. Malgré ça, il n’est pas convaincu que la peine de mort soit une bonne chose ici. La publication ci-dessous du médecin lui-même a été partagée par des dizaines de milliers de gens.

Voici la traduction du message du Dr Retamal

« Il est tellement facile de s’emporter et de demander la peine de mort pour un monstre comme celui-ci.

Un criminel qui sans doute mériterait la peine de mort pour les crimes commis… et il est facile de se persuader que c’est la meilleure des choses. Quand j’ai eu à m’occuper d’Amber Lazcano à l’hôpital et que nous avions du mal à la garder en vie, quand nous avons vu son petit corps fragile, ses petites mains, quand, au beau milieu de tout cela, j’ai posé ma main sur son front pour lui dire de rester en vie, car ce monde n’allait pas laisser quiconque lui faire du mal à nouveau…

Quand vous avez l’occasion de lui dire dans une voix toute douce : « S’il te plait, écoute-moi. Reste en vie ! »

Il n’y a pas de raison d’avoir peur. Le monde est encore rempli de gens qui ne veulent qu’aimer… Comme les oncles, les tantes qui ont pris soin d’elle à l’hôpital, qui sont venus avec elle dans l’ambulance, qui ont pris soin d’elle aux urgences d’lPabellón, pendant toute l’opération, et nous tous ici présents à l’hôpital… Du préposé, aux médecins qui parfois essaient de se distancer émotionnellement afin de ne pas absorber trop de souffrance.
Nous avons tous pleuré pour ce magnifique petit ange.

Et nous espérons vraiment que celui qui t’a fait cela se voit contraint à subir une punition incroyable.

Finalement, Amber est allée vers le repos éternel plutôt que de continuer une vie qui ne serait alors remplie que de souffrance. Je lui ai tenu les mains quand elle nous a quittés et, sans que cela ne vaille grand-chose, je l’ai bénie, simplement parce que j’étais la seule personne qui était là ; je n’étais pas un prêtre ni son papa.

Je ne ressens pas l’envie de tuer quelqu’un aujourd’hui, car cela reste un geste qui ne ressoude absolument rien. Aujourd’hui, je me dis que nous devrions mettre un terme à ce qui s’est passé à Amber et tant d’autres encore…
Il est facile de demander la peine de mort. Mais pourquoi ne perdrions-nous pas toute la haine que nous ressentons sur le moment et la transformer en amour et veillons à protéger nos enfants ? Pour ceux qui n’ont pas de parents, mais qui restent silencieux ; ceux que nous ne connaissons pas ou dont nous préférons ignorer leur souffrance silencieuse.

Notre cri doit plutôt porter sur l’organisation et la protection des enfants contre les monstres qui nous entourent dans le monde. C’est ça qui mènera vers quelque chose qui pourra être utile aux autres. Exiger la mort d’un monstre ne fait qu’aider à se soulager. Rien de plus. »

En tant que membre de cette société, nous devons nous atteler à créer un environnement où de tragiques évènements comme ce qui s’est passé à Ambar ne se reproduisent pas. Comme l’indique le médecin, condamner quelqu’un à mort n’aide pas à faire changer les choses sur le long terme.

Êtes-vous d’accord ? Partagez votre point de vue et laissez-nous votre message dans la section dédiée aux commentaires ci-dessous !

L’image en couverture: Shutterstock (l’image de cette fille n’est aucunement liée au contenu de cet article).

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