Un neuroscientifique a révélé ce que Charlie Kirk a vécu dans les derniers instants de sa vie – et s’il s’est même rendu compte qu’on lui avait tiré dessus mortellement.
« Un novice saurait comment faire”
Le meurtre de Charlie Kirk a profondément marqué de nombreux Américains, et l’affaire continue de soulever de nombreuses questions, notamment celle du mobile de l’attentat.
Le mercredi 10 septembre, en plein jour, un militant conservateur de 31 ans, Charlie Kirk, participait à un débat lors d’un événement organisé par Turning Point USA à l’Université de la Vallée de l’Utah (UVU), lorsqu’une seule balle l’a atteint au niveau du cou.
Les caméras de sécurité ont filmé le moment choquant : Kirk s’est effondré sur sa chaise, le sang coulant de la blessure. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais peu de temps après, le président Donald Trump a annoncé son décès.
Les images de l’incident et de la fuite du suspect ont été diffusées à la télévision et sur Internet. Les enquêteurs pensent désormais que Kirk a été abattu avec un Mauser modèle 98 de calibre 30-06, équipé d’une lunette de visée, qu’ils ont ensuite trouvé enveloppé dans une serviette sombre près du lieu de la fusillade.
Les experts en armes à feu ont déclaré que tirer sur Kirk à une distance de 150 mètres avec un fusil à verrou depuis une position élevée était relativement simple et ne nécessitait pas d’entraînement spécialisé.
« C’était un tir simple », a déclaré Charles Stephenson, ancien instructeur du FBI-SWAT en matière d’armes à feu. « Un novice saurait comment faire. »
Charlie Kirk était-il conscient de ce qui s’est passé ?
M. Stephenson a également suggéré que le tireur ne visait peut-être pas spécifiquement le cou de Kirk, car la trajectoire de la balle s’est modifiée au cours de son vol.
« Il (le tireur) visait probablement sa tête et l’a touché au cou », a expliqué M. Stephenson.
Mais Charlie Kirk était-il conscient de ce qui s’est passé au moment où on lui a tiré dessus ?
Derek Van Schaik, un neuropsychologue qui compte 650 000 adeptes sur YouTube, a fait la lumière sur la façon dont Charlie Kirk a réagi aux tirs, expliquant pourquoi l’activiste n’avait probablement pas conscience de l’attaque.
« Lorsqu’une personne subit une blessure catastrophique au cou qui détruit l’artère carotide et la veine jugulaire, l’esprit ne dispose que d’une fenêtre fugace pour éventuellement enregistrer ce qui s’est passé », a déclaré Van Schaik.
« Cependant, dans le cas de Charlie, et après avoir analysé les images à l’aide d’un chronomètre numérique, il n’a pas été conscient plus de quatre dixièmes de seconde après l’impact. C’est beaucoup trop rapide pour que son cerveau enregistre ce qui lui est arrivé ».
La douleur au cou peut être enregistrée en seulement 100 millisecondes
Le neuroscientifique a décrit l’expérience comme si elle n’avait jamais eu lieu.
« Pas de panique, pas d’effroi, pas de prise de conscience qu’il était sur le point de mourir, seulement une brusque perte de connaissance. Il lui était impossible, d’un point de vue neurologique, de se rendre compte que quelque chose n’allait pas ».
Alors qu’une douleur cervicale peut être enregistrée en seulement 100 millisecondes, Van Schaik explique que Kirk a perdu connaissance trop rapidement pour que son cerveau puisse transformer le signal en une perception de la douleur. « Il n’a absolument pas su qu’on lui avait tiré dessus et, psychologiquement, il n’a même pas pu se rendre compte que quelque chose de catastrophique s’était produit », conclut-il.
Les images choquantes montrent Kirk levant les bras vers son cou avant de s’effondrer, un détail qui a suscité l’interrogation de nombreux téléspectateurs.
Beaucoup ont émis l’hypothèse que le mouvement de ses bras vers sa poitrine était dû à un phénomène connu en médecine légale sous le nom de « posture de décortication » », a déclaré Van Schaik ». Cependant, c’est peu probable.
Il a expliqué que la posture de décortication se produit lorsque « les zones supérieures du cerveau, comme les hémisphères cérébraux, sont gravement endommagées, coupant le contrôle moteur volontaire », ce qui ne semble pas être le cas ici.
« Une perte immédiate de sang au niveau du cerveau n’entraîne généralement pas une position de décortication immédiate », a ajouté Van Schaik. « Au contraire, une perte de sang au niveau du cerveau aurait conduit à une perte de conscience rapide et à un effondrement flasque. »
L’ADN a été comparé
Il a conclu : « Par conséquent, le fait que ses bras se soient instantanément levés comme cela après avoir été frappés était apparemment dû à un réflexe défensif instantané et involontaire ». Il a expliqué que cette réaction était similaire au mouvement instinctif que fait une personne lorsqu’elle est surprise et qu’elle lève les bras pour protéger sa tête et son corps.
Le FBI avait initialement offert une récompense de 100 000 dollars pour toute information menant à l’arrestation de Robinson. Cette récompense a ensuite été augmentée par les promesses de dons d’Alex Bruesewitz, conseiller de Trump, de Robby Starbuck, militant conservateur, et du milliardaire Bill Ackman. Le montant total a rapidement atteint 1,15 million de dollars, puis 1,2 million de dollars.
Tyler Robinson, 22 ans, a été placé en détention le 11 septembre pour l’assassinat de l’activiste conservateur. Il aurait été arrêté après avoir été convaincu par son père de se rendre.
Selon le directeur du FBI, Kash Patel, l’ADN de Robinson a été associé à un tournevis retrouvé sur le toit, ainsi qu’à une serviette enroulée autour du fusil qui aurait été utilisé pour tuer Kirk.
« Je peux vous annoncer aujourd’hui que les résultats de l’analyse de l’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et de l’ADN du tournevis sont positifs pour le suspect en garde à vue », a déclaré M. Patel lors d’une interview accordée le 15 septembre à Fox & Friends, confirmant que l’analyse de l’ADN établit un lien direct entre Robinson et les deux objets trouvés sur les lieux du crime.
Robinson n’a pas commenté publiquement les accusations, et les enquêteurs n’ont pas encore identifié de motif définitif. Toutefois, M. Patel a révélé que le FBI avait interrogé la compagne de Robinson, que le gouverneur Cox a décrite comme étant en train de passer de l’état d’homme à celui de femme.
Bien que la relation ait été reconnue par les autorités, celles-ci ont mis en garde contre toute spéculation concernant le motif, invitant le public à ne pas tirer de conclusions prématurées.
La récompense
Des questions ont également été soulevées quant à la possibilité pour la famille de Robinson de réclamer la récompense. Ackman a abordé la question directement sur X :
« Un certain nombre de personnes m’ont contacté et/ou ont posté des messages exprimant leur inquiétude quant au fait que le père de Tyler Robinson pourrait toucher une récompense de 1,2 million de dollars pour avoir dénoncé son fils, ce qui m’inspire quelques réflexions. »
Il a ajouté : « Tout d’abord, pour que les récompenses soient efficaces dans la recherche de criminels, elles doivent être payées même si le bénéficiaire est un escroc ou pire. Cela dit, dans ce cas, s’il s’avère que le père de Tyler a été impliqué ou a agi par négligence dans la mort de Charlie, des poursuites civiles ou pénales annuleront toute compensation injuste ».
M. Ackman a ensuite fait remarquer que la famille de M. Robinson avait apparemment l’intention de renoncer à toute réclamation concernant l’argent. « Alors oui, nous verserons la récompense, si elle est gagnée, à la personne qui, selon le FBI, a fourni les informations qui ont conduit à l’arrestation de Tyler. Je tiens toujours ma parole ».
Les rapports de police suggèrent cependant que le père de Robinson n’est peut-être pas celui qui a alerté les autorités. Selon les enquêteurs :
« Dans la soirée du 11 septembre 2025, un membre de la famille de Tyler Robinson a contacté un ami de la famille, qui a contacté le bureau du shérif du comté de Washington avec des informations selon lesquelles Robinson leur avait avoué ou laissé entendre qu’il avait commis l’incident. Cette information a été transmise au bureau du shérif du comté d’Utah et aux enquêteurs de l’UVU [Université de la Vallée de l’Utah]. Ces informations ont également été transmises au FBI ».
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