Marine Tondelier candidate à la présidentielle de 2027

Le 22 octobre 2025, Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti Les Écologistes (ex-EELV), a annoncé sa candidature à l’Élection présidentielle française de 2027.

Cette décision marque le lancement de sa campagne, dans un contexte politique marqué par la nécessité d’union de la gauche et des écologistes. Elle présente sa démarche comme un « acte d’amour pour la France » et entend incarner une écologie « populaire et sociale ».

Qui est Marine Tondelier ?

Un parcours militant et politique

  • Née en 1986 dans le bassin minier du Pas-de-Calais, Marine Tondelier est issue d’un territoire historiquement marqué par l’implantation du Rassemblement national
  • Elle devient secrétaire nationale des Écologistes en décembre 2022.
  • Elle est élue au conseil régional des Hauts-de-France et a exercé des fonctions locales. 

Une personnalité politique de l’écologie et de la gauche

Marine Tondelier se démarque par :

  • Une volonté de porter l’écologie « du quotidien », en lien avec les préoccupations sociales.
  • Une volonté d’unifier la gauche et les écologistes autour d’un projet commun pour 2027. 
  • Une démarche qu’elle qualifie d’« acte d’amour pour la France », soulignant son engagement.

L’annonce de la candidature

Contexte de l’annonce

Le mardi 22 octobre 2025, lors d’une interview à l’hebdomadaire puis au journal télévisé, Marine Tondelier a annoncé sa candidature :

« Oui je vous le dis très clairement, je suis candidate à l’élection présidentielle. »
Elle déclare qu’elle veut « aider ce pays à relever la tête, réparer ce qui a été cassé, réconcilier, apaiser, protéger ».

Elle s’adresse aussi aux parents : « Je suis écologiste mais je suis aussi une maman, et je me battrai de toutes mes forces pour nos enfants et nos petits-enfants. » 

Les axes forts de son discours

  • L’écologie : « une présidente écologiste doit être un bouclier pour les Français. »
  • La lutte contre l’extrême droite : issue d’un territoire minier, elle affirme « ne pas baisser la tête ».
  • La recherche d’une candidature unique de la gauche : elle se dit prête à se soumettre à une primaire. 

Les enjeux pour 2027

Une course ouverte à gauche

  • Avec l’annonce de Tondelier, la course à la candidature de la gauche pour 2027 s’ouvre plus tôt que jamais.
  • Elle affrontera des personnalités déjà actives : François Ruffin, Clémentine Autain… Elle appelle également à un débat public avec Jean‑Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann. 
  • Elle insiste sur l’importance d’une candidature unie de la gauche et des écologistes :


    « À la fin il faudra une candidature unique de la gauche et des écologistes. Moi, j’y suis prête. »

Le calendrier à venir

  • Le parti Les Écologistes doit procéder à une désignation interne début décembre. 
  • Ensuite viendra la primaire pour la gauche, dont les modalités restent à fixer. L’élection présidentielle est prévue pour avril 2027

Les défis et les critiques

Le positionnement politique

  • Le défi de faire émerger une candidature « écologiste » crédible face à des partis plus traditionnels et face à la montée de l’extrême droite.
  • Le besoin de convaincre non seulement les militants écologistes mais aussi un électorat plus large, préoccupé par le social et l’économie.

Les obstacles internes

  • Au sein de son parti, des critiques ont été formulées sur sa gestion et sur un sentiment de centralisation.
  • Le défi de l’union : plusieurs partis et personnalités de gauche hésitent à s’engager dans une candidature commune, ce qui peut affaiblir l’élan. 

Les attentes de l’électorat

  • L’électorat attend des réponses sur la protection des services publics, l’environnement, la lutte contre les inégalités, la reconquête du lien démocratique — autant de thèmes que Tondelier veut porter.

L’annonce de Marine Tondelier à la présidentielle de 2027 marque un tournant pour la gauche écologiste en France. En se présentant comme candidate, elle assume la volonté de rassembler et de « réparer » un pays qu’elle juge affaibli.

Mais la route est longue : désignation dans son parti, primaire de la gauche, puis la campagne en tant que telle. Le succès dépendra de sa capacité à fédérer les forces de gauche, à élargir son message au-delà de l’écologie et à convaincre un électorat exigeant. Quoi qu’il arrive, son entrée dans la course pose déjà un signal fort.

LIRE AUSSI : Nicolas Sarkozy : la visite de Gérald Darmanin à la prison suscite un vif débat

LIRE AUSSI : 47 % des Français estiment que le Rassemblement National peut gouverner