Une jeune femme originaire du Grand Manchester, au Royaume-Uni, a été retrouvée morte dans son lit, un an après son décès et quatre ans après son dernier contact avec sa famille.
Une découverte macabre après un an de silence
Selon le Daily Mail, le corps de Charlotte Leader, 23 ans, originaire de Bolton, en Angleterre, a été retrouvé le 6 août 2025 lors d’une visite de contrôle de la police à son appartement.
Le personnel de la société de gestion chargée de sa propriété s’est inquiété lorsqu’il n’a pas pu accéder à la maison pour effectuer une inspection des services publics, ce qui a abouti à une découverte vraiment choquante lorsque la police a finalement pu entrer.
Un appartement figé dans le temps
Leader a été retrouvée morte sous les couvertures de son lit. L’enquête sur son décès, qui s’est conclue cette semaine, a déterminé qu’elle était décédée l’été dernier.
Le Mail indique que les enquêteurs ont trouvé une grande pile de lettres devant sa porte d’entrée, tandis que son réfrigérateur contenait des aliments dont la date de péremption remontait à juillet 2024.
Sa dernière conversation avec une intelligence artificielle
Une découverte particulièrement bouleversante a été que la dernière conversation de Leader semble avoir été avec une IA. Selon les autorités, son dernier message, envoyé à ChatGPT le 30 juillet 2024, disait : « Aidez-moi, je suis encore allée chercher de la nourriture. »

L’assistant IA a répondu : « Vous semblez partagée au sujet de la nourriture », ce à quoi elle a répondu : « C’est de la nourriture dont je ne voulais pas, et c’est frustrant. »
Lors de l’enquête, l’inspecteur Paul Quinn a déclaré devant le tribunal : « Il y en avait d’autres dans le même contexte – elle ne parlait à personne, son seul contact était avec ChatGPT. »
Une famille impuissante face à l’isolement
La mère de Leader, Chantay Simm, a révélé que sa famille avait perdu contact avec la jeune femme de 23 ans en septembre 2021. Elle a déclaré qu’ils avaient essayé de la retrouver, mais qu’elle était « impossible à localiser ».
Les voisins de Leader auraient quant à eux déclaré à la police qu’elle quittait rarement son appartement. Selon le Mail, la jeune femme avait refusé un rendez-vous chez un psychiatre en 2022 avant de rompre tout contact avec ce service.
« Avec le temps, elle devient une étrangère au sein de sa famille, elle repousse les gens et se détache également des services », a déclaré le juge chargé de l’enquête sur son décès.
Aucune preuve d’un geste désespéré
L’inspecteur Quinn a toutefois insisté sur le fait que lorsque les agents avaient fouillé son appartement, ils n’avaient trouvé « aucun indice laissant penser qu’elle avait l’intention de mettre fin à ses jours ou quoi que ce soit suggérant qu’elle allait commettre un acte répréhensible ».
Au contraire, il a décrit son domicile comme « impeccablement propre », la sœur de Leader, Caroline Calow, déclarant qu’il « ressemblait à celui d’une personne attentionnée » plutôt qu’à « l’appartement de quelqu’un qui avait baissé les bras ».
Le Dr Andrew Coates, du Royal Bolton Hospital, a révélé que l’examen des restes de Leader avait été « difficile » car son corps s’était « momifié ». Il a estimé qu’il n’était pas déraisonnable que ce processus ait pris environ un an.
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