
Lorsque Liam, le fils d’Ashlee Dahlberg âgé de 8 ans, est rentré de l’école avec un simple mal de tête, elle n’aurait jamais imaginé que ce serait la dernière soirée qu’ils partageraient.
Le lendemain matin, Liam réagissait à peine. La famille de l’Indiana l’a emmené d’urgence à l’hôpital, où les médecins ont fait une découverte terrifiante : Le cerveau et la moelle épinière de Liam étaient couverts de bactéries invasives.
Il avait contracté une infection rare et agressive connue sous le nom de Haemophilus influenzae – communément appelée Hib.
Elle peut provoquer des infections des voies respiratoires supérieures, mais aussi des affections graves et potentiellement mortelles telles que la méningite et la septicémie.
Dans le cas de Liam, la bactérie s’est rapidement transformée en méningite mortelle.
« À ce moment-là, il n’y avait rien à faire », a déclaré Ashlee à WHTR. « Toute personne qui contracte la maladie meurt généralement dans les 24 heures ».
Bien que Liam ait été entièrement vacciné, les médecins pensent qu’il a pu contracter l’infection auprès d’un enfant non vacciné, ce qui est de plus en plus fréquent à mesure que les taux de vaccination diminuent aux États-Unis.
Un tueur silencieux qui évolue rapidement
Malgré son nom, le Hib n’est pas la grippe.
Dans le cas de Liam, elle a évolué rapidement, transformant en une nuit un simple mal de tête en une infection cérébrale mortelle.
Les médecins ont effectué une IRM et ont constaté que la bactérie s’était déjà trop propagée.
« Ils ont découvert la quantité de bactéries qui recouvraient son cerveau et sa moelle épinière », explique Ashlee. « C’est à ce moment-là qu’ils n’ont plus rien pu faire.
« Je ne souhaiterais jamais une telle souffrance à mon pire ennemi », poursuit-elle.
Je me suis assise là et j’ai écouté le médecin dire : « Vous avez fait tout ce qu’il fallait, mais il n’y avait rien à faire », puis je suis restée allongée avec lui pendant qu’on lui coupait le respirateur artificiel. Et je pouvais sentir les battements de son petit cœur s’éteindre ».
« J’ai l’impression d’avoir manqué à mon devoir envers mon enfant
Ashlee canalise désormais son chagrin dans une mission : inciter les parents à s’assurer que leurs enfants sont bien vaccinés contre le Hib et les maladies similaires.
« Il n’y a pas de mots pour décrire cette douleur », a-t-elle déclaré. « J’ai le sentiment d’avoir laissé tomber mon enfant parce que je n’ai pas pu le protéger de tout ce qui pouvait lui nuire.
Selon le pédiatre Dr Eric Yancy, le Hib était « absolument dévastateur » avant l’introduction du vaccin en 1985.
« S’il n’a pas tué les enfants dans un laps de temps très court, il a laissé chez beaucoup d’entre eux des complications importantes », a-t-il déclaré.
Bien que le vaccin Hib soit efficace à environ 95 %, il ne protège que les personnes qui le reçoivent, ce qui signifie que les personnes non vaccinées peuvent toujours propager la bactérie.
En souvenir de Liam
Le site GoFundMe mis en place par la famille décrit Liam comme un « jeune garçon brillant et intelligent, plein de vie et de potentiel. Sa présence apportait joie et chaleur à tous ceux qu’il rencontrait ».
La collecte de fonds, qui a permis de récolter plus de 54 000 dollars jusqu’à présent, aide à couvrir les frais médicaux croissants de la famille à la suite de cette perte inimaginable.
Ashlee a également partagé une vidéo déchirante de Liam à l’hôpital, gémissant de douleur, son corps ravagé par l’infection qui allait bientôt lui coûter la vie.
« Il était gentil et doux », a écrit la famille. « Il touchait le cœur de tous ceux qui l’entouraient.
Les vaccins Hib sont nettement plus chers – ils coûtent environ sept fois plus que les vaccins combinés contre la rougeole, la polio, la tuberculose, la diphtérie, le tétanos et la coqueluche.
92% de vaccinés
L’Organisation mondiale de la santé recommande l’utilisation d’un vaccin pentavalent, qui combine une protection contre cinq maladies graves : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et le Hib. Malgré cela, les taux de vaccination contre Hib varient considérablement d’un pays à l’autre.
En 2023, 92 % des habitants des pays développés étaient vaccinés contre Hib, contre 94 % en Europe, 77 % dans le monde et seulement 33 % dans la région du Pacifique occidental. L’un des principaux obstacles est le coût : les vaccins contre Hib sont environ sept fois plus chers que le coût total des vaccins contre la rougeole, la polio, la tuberculose, la diphtérie, le tétanos et la coqueluche réunis.
Alors que l’hésitation à l’égard des vaccins s’accroît et que les taux de vaccination des enfants chutent, l’histoire de Liam est un rappel déchirant de ce qui est en jeu.
Le message de Mme Dahlberg est simple, mais urgent : « S’il vous plaît, faites vacciner vos enfants. Je ne veux pas qu’un autre parent ait à subir cette souffrance ».
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