Il y a de fortes chances que nous ayons tous fait des choix que nous regrettons dans la vie, tous suivis de décisions que nous aurions préféré ne pas avoir prises.
Heureusement, peu de ces décisions ont des conséquences aussi permanentes que, par exemple, des tatouages couvrant 95 % de votre corps.
Au cours des dernières décennies, les gens sont devenus de plus en plus créatifs dans le choix des motifs qu’ils choisissent de se faire tatouer, sans parler de leur volonté croissante de repousser les limites en matière d’expression.
De nos jours, il n’est donc pas si étrange de voir des gens littéralement couverts de tatouages de la tête aux pieds. Certains le font pour exprimer leur créativité, d’autres parce qu’ils veulent que leur corps raconte une histoire ou transmette un message. Une chose est sûre cependant… tout le monde n’est pas satisfait de la décision de modifier aussi radicalement et définitivement son apparence.
L’homme le plus tatoué du Brésil
Leandro de Souza est l’un d’entre eux. Autrefois considéré comme l’homme le plus tatoué du Brésil, Leandro s’est fait tatouer pour la première fois à l’adolescence.
Son obsession pour les tatouages a atteint son paroxysme après la rupture avec son ex-femme, accompagnée d’une période d’abus excessif de substances.
Finalement, il a décidé de mettre un terme à la vie qu’il menait, réalisant qu’elle n’était ni productive ni viable.
« Je ne supportais plus la vie que je menais », a-t-il déclaré. « J’étais une attraction lors d’un événement, et je me sentais comme un animal de cirque ».
Leandro a décrit sa routine faite de cigarettes, d’alcool et de substances plus fortes comme une « captivité » dans laquelle il était contraint de vivre jusqu’à ce qu’il déménage dans un refuge municipal de la ville de Bagé, au Brésil. Là-bas, il a rencontré une femme qui l’a initié à la religion.
« Je suis entré dans le refuge municipal de Bagé. En moins d’une semaine, une dame m’a pris sous son aile et a commencé à m’évangéliser », explique Leandro.
À l’époque, cet homme aujourd’hui âgé de 36 ans avait 170 tatouages, couvrant 95 % de son corps.
« En 2023, j’ai remporté le prix de l’homme le plus tatoué du Brésil lors du salon international du tatouage de Santa Rosa », a-t-il déclaré au journal brésilien O Globo.
« Je vivais dans la débauche, menais une vie faite de sexe, de drogue et de rock ‘n’ roll ».
Un douloureux processus de renaissance
Après avoir fait le point sur lui-même et ses choix au refuge municipal susmentionné, Leandro a pris la décision de subir un traitement complet pour faire effacer ses tatouages. En raison du nombre de tatouages qu’il a, il doit subir un traitement au laser tous les trois mois.
Le studio Hell Tattoo Removal, basé à São Paulo, a proposé ses services gratuitement après qu’une vidéo montrant les difficultés rencontrées par Leandro pour postuler à un emploi soit devenue virale.
« Mon visage devient chaque jour plus net, après la quatrième séance de détatouage », a-t-il déclaré.
« Imaginez qu’une personne s’y rende pour se faire retirer une épine du doigt et se plaigne déjà de douleur ».
« Imaginez une séance sur l’ensemble du visage, qui fait appel à trois types de laser ».
Le prix de la douleur et de la rédemption
Le processus comprendrait trois étapes, dont le retrait de l’encre, suivi de l’utilisation de dioxyde de carbone « pour rajeunir et ne pas laisser de taches ». Enfin, il y a une troisième partie, décrite comme « une sorte de processus de scellage ».
« Ça fait très mal, peu importe la quantité d’anesthésiant qu’ils utilisent », a admis Leandro. « La douleur est horrible. Mais ça fait partie du prix à payer pour ce que j’ai fait dans le passé ».
Que pensez-vous du avant/après de Leandro ? Faites-nous part de votre avis dans les commentaires.
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