Après la diffusion d’une chronique de Jean-Michel Aphatie dans l’émission Quotidien, Jordan Bardella a répondu par un message virulent sur les réseaux sociaux.
Le président du Rassemblement national n’a pas laissé passer les critiques qu’il estimait injustes. Cette confrontation révèle une tension entre médias et politique autour de l’image et de la promotion médiatique.
Une chronique qui déclenche la réaction
Le 6 novembre, Jean-Michel Aphatie a reproché à Jordan Bardella une « tournée médiatique » excessive pour promouvoir son livre Ce que veulent les Français, paru le 29 octobre aux éditions Fayard. Il a affirmé que l’homme politique était omniprésent sur les plateaux et dans la presse.
Cette intervention n’a pas été bien reçue et a conduit Bardella à publier une riposte sans détour.
La riposte publique de Jordan Bardella
Sur son compte X, Jordan Bardella a réagi en citant un livre de Jean-Michel Aphatie, publié en septembre, et dénoncé « moins de 2 000 exemplaires vendus ».
Il a ajouté que le journaliste « semblait avoir un petit ressentiment contre ceux qui ont davantage de succès ».
La publication a généré plus de 600 commentaires et a été partagée à plus de mille reprises.
L’échange polarise : certains défendent Aphatie en jugeant que les ventes ne définissent pas la qualité, d’autres soutiennent Bardella et jugent le journaliste jaloux.
Le fond de la critique de Jean-Michel Aphatie
Jean-Michel Aphatie a jugé que Bardella « parle beaucoup trop », au point « qu’on ne l’écoute plus ». Il a critiqué un flot continu de discours, et mis en lumière des contradictions entre Bardella et les cadres de son parti sur l’immigration, comme Laurent Jacobelli ou Julien Odoul.
Pour Aphatie, cette surexposition ne remplace pas une ligne politique cohérente et audible.
Le duel médias-politique en pleine lumière
Cet échange montre la montée d’un affrontement : d’un côté l’homme politique en quête d’audience et de visibilité, de l’autre le journaliste critique qui dénonce l’usage des médias comme outil de promotion.
Bardella mise sur les réseaux sociaux et l’ubiquité médiatique. Aphatie pointe les dérives d’un modèle où la communication prime sur le débat.
En bref, les médias traditionnels voient dans ce cas une transformation de la forme politique.
L’échange entre Jordan Bardella et Jean-Michel Aphatie dépasse la simple polémique personnelle. Il dessine une fracture entre deux manières d’être acteur public : l’un cultivant la visibilité, l’autre défendant une posture de critique.
À l’aube d’échéances électorales majeures, ce duel illustre le climat d’une politique en mutation.
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