
Melania Trump et son mari sont de retour à la Maison Blanche depuis près de deux mois. Si Donald a fait la une des journaux tous les jours depuis son entrée en fonction, c’est tout le contraire pour sa femme. Melania n’a pas été aperçue très souvent en public, bien qu’elle ait décidé d’ouvrir la Maison Blanche aux visites publiques peu de temps après la reconduction de son mari.
L’ancien mannequin, né en Slovénie, est seulement la deuxième Première dame à être née en dehors des États-Unis. Cependant, une membre du Congrès se demande aujourd’hui si le président ne devrait pas l’expulser.
Pour Melania Trump, revenir à la Maison Blanche une seconde fois n’a pas toujours été une certitude. Elle a déclaré publiquement que son second mandat à la Maison-Blanche serait différent du premier. Tout d’abord, la première dame ne vivra pas à plein temps à la Maison-Blanche, et une nouvelle source a récemment expliqué ce qu’est réellement sa vie. En clair, il semble qu’elle n’ait pas beaucoup de temps à consacrer à la politique.
Melania n’a pas été beaucoup vue en public ces derniers mois. Selon une source anonyme qui s’est confiée à People Magazine, elle a passé beaucoup de temps à tourner son documentaire sur Amazon.
La source politique a déclaré au média que l’absence de Melania sous les feux de la rampe pendant le premier mois de mandat de M. Trump « ne devrait pas être une surprise, car c’est ainsi qu’elle vit ». La source a ajouté que Melania « ne sera jamais une première dame traditionnelle » et qu’elle a « ses propres idées sur ce qu’elle veut faire ».
En outre, People Magazine a écrit que la première dame « a été impliquée dans l’avancement de ses propres projets, et récemment, elle a été à la Maison Blanche pour cela ».
Melania Trump
« Melania a été très occupée par le tournage de son documentaire, qui s’est déroulé dans plusieurs endroits, y compris à la Maison Blanche », a déclaré la source politique de Miami à People.
Au cours du mois dernier, elle a partagé son temps entre la Maison Blanche et la propriété de la famille Trump à Mar-a-Lago, à Palm Beach. Toutefois, selon une source du magazine People, Melania ne s’est pas rendue dans la capitale pour s’acquitter de tâches officielles de Première dame.
« Donald et Melania vivent tous deux à Mar-a-Lago et ont leurs quartiers à la Maison-Blanche », précise la source. « Mais elle mène sa propre vie et le rejoint lorsque c’est nécessaire dans l’un ou l’autre endroit », ajoutant que lorsqu’elle est à Palm Beach, elle « se tient à l’écart » mais accompagne Donald au dîner « à l’occasion ».
Melania a une vision claire de ce qu’elle souhaite accomplir au cours de son second mandat de FLOTUS. Au cours de son premier mandat à la Maison Blanche, elle s’est beaucoup concentrée sur sa campagne Be Best, visant à aider les enfants à lutter contre le harcèlement. L’ancienne mannequin d’origine slovène a déclaré à Fox en janvier qu’elle espérait étendre cette campagne de sensibilisation au cours des prochaines années.
« Je n’ai pas eu beaucoup de soutien de la part de qui que ce soit. J’ai invité toutes les plateformes de streaming à la Maison Blanche », a déclaré Melania. « J’ai organisé une table ronde et je n’ai pas eu beaucoup de soutien de leur part. Imaginez ce que nous pourrions faire au cours de ces années s’ils se ralliaient à moi pour enseigner aux enfants et les protéger des médias sociaux et de leur santé mentale. »
Melania Trump a rouvert la Maison Blanche aux visites publiques
Que va-t-elle faire au cours de son second mandat ? L’une des premières choses qu’elle a décidé de faire, c’est d’inclure le public. En février, Melania a annoncé que la Maison Blanche serait officiellement ouverte aux visites publiques.
« Le président et moi-même sommes ravis de rouvrir la Maison Blanche à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire extraordinaire de ce monument emblématique et magnifique. Il y a beaucoup à apprendre sur la présidence américaine, sur les premières familles qui ont vécu ici et sur la riche histoire de notre nation, grâce à une expérience de première main à la Maison Blanche. Cette opportunité est unique parmi les nations du monde entier – une tradition que nous sommes honorés de poursuivre pour les centaines de milliers de visiteurs qui viennent chaque année », a déclaré la première dame.
Le parcours de Melania jusqu’à la Maison Blanche est tout à fait extraordinaire. Née en Slovénie, elle a commencé à faire du mannequinat à l’âge de cinq ans et a participé à des défilés de mode présentant des vêtements pour enfants, tout comme de nombreux enfants d’ouvriers de l’usine de vêtements de Sevnica.
Dès sa jeunesse, Melania se distingue. Adolescente, elle s’installe dans un petit appartement dans la banlieue de Ljubljana, la capitale et la plus grande ville de Slovénie. Elle étudie dans un lycée spécialisé dans le design industriel et la photographie et se consacre entièrement à ses études.
De la Slovénie à la Maison Blanche
À l’âge de 17 ans, la vie de Melania va changer à jamais. Alors qu’il quittait un défilé de mode, le photographe de mode slovène Stane Jerko a remarqué l’adolescente silencieuse qui s’appuyait sur une barrière.
« Elle était grande et mince, avec de longs cheveux et de longues jambes, et c’est pourquoi j’ai trouvé qu’elle convenait pour être un modèle photo. J’ai remarqué non seulement son physique, mais aussi – même si cela peut paraître étrange – son énergie intérieure », a déclaré Jerko à Voice of America.
À 18 ans, elle signe avec une agence de mannequins milanaise et abandonne son nom slovène pour le plus germanique Melania Knauss. Elle a passé quelques années à travailler comme mannequin à Milan et à Paris, et s’est très bien débrouillée, mais pas en tant que top-modèle. En 1995, elle a été repérée par le copropriétaire de Metropolitan Models, Paolo Zampolli, un ami de Donald Trump.
Cela a changé la donne pour Melania, et Zampolli l’a convaincue de se rendre aux États-Unis avec un visa de visiteur. C’est à New York que Melania a eu sa chance. Elle vivait dans un appartement en colocation à Gramercy Park, mais comme elle avait 26 ans – bien plus que la moyenne des aspirants mannequins de l’époque – elle a joué et tout mis en jeu.
Elle est devenue citoyenne américaine en 2006.
Melania se dit « déterminée », mais à l’ère des top-modèles comme Kate Moss et Cindy Crawford, elle doit faire quelque chose de plus. Elle a décidé d’apparaître sans vêtements dans le magazine masculin français Max. En fin de compte, le fait d’avoir 26 ans s’est avéré être un avantage pour elle. En raison d’une loi interdisant aux jeunes mannequins de faire la promotion du tabac, le visage de Melania s’est rapidement retrouvé sur Times Square dans une publicité pour un cigarettier.
Lorsque Donald Trump et elle se sont rencontrés, se sont mariés et ont accueilli leur fils Barron, Melania a mis sa carrière de mannequin entre parenthèses. Sa vie a changé pour toujours et, en 2006, elle est devenue citoyenne américaine. Cependant, le chemin vers la citoyenneté n’a pas été facile. En 2023, Melania a fait une apparition publique lors d’une cérémonie de naturalisation aux Archives nationales de Washington et a décrit à quel point il était difficile de comprendre les lois sur l’immigration.
« Mon expérience personnelle des difficultés liées au processus d’immigration m’a ouvert les yeux sur les dures réalités auxquelles sont confrontés les gens, y compris vous, qui tentent de devenir citoyens américains », a-t-elle déclaré. « Le chemin vers la citoyenneté est ardu. Ma vie s’est transformée en un labyrinthe de paperasse ».
Lorsque Donald a pris ses fonctions pour la deuxième fois, l’un de ses principaux sujets de discussion a été la question de l’immigration. Il a menacé de procéder à des déportations massives et a révoqué le statut légal de 530 000 immigrés aux États-Unis. Si beaucoup sont d’accord avec lui pour dire que c’est nécessaire, d’autres ne le sont pas.
Un démocrate estime que Donald devrait envisager d’expulser sa femme
Il y a quelques semaines, Melania est devenue le centre de l’attention. Lors d’une manifestation anti-DOGE à Los Angeles, en Californie, la députée démocrate Maxine Waters a suggéré que Donald Trump devrait éventuellement expulser sa femme.
« Quand il [Trump] parle de droit de naissance, et qu’il va défaire le fait que la Constitution permet à ceux qui sont nés ici, même si les parents sont sans papiers, ils ont le droit de rester en Amérique. S’il veut commencer à chercher de si près ceux qui sont nés ici et dont les parents sont sans papiers, peut-être devrait-il d’abord s’intéresser à Melania », a déclaré Waters.
« Nous ne savons pas si ses parents avaient ou non des papiers. Et peut-être devrions-nous y jeter un coup d’œil ».
Alors que beaucoup s’interrogeaient sur les allées et venues de Melania, elle est revenue sous les feux de la rampe le 1er avril. Elle est apparue dans une robe léopard lors de la cérémonie de remise du prix « Women of Courage », où elle a été accueillie par des acclamations et des applaudissements nourris.
Ce prix, créé en 2007 par Condoleezza Rice, alors secrétaire d’État, « récompense les femmes du monde entier qui ont fait preuve d’un courage, d’une force et d’un leadership exceptionnels, souvent au prix de risques et de sacrifices personnels considérables », selon le département d’État.
Selon The Hill, les lauréats de cette année comprenaient la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme Henriette Da, l’activiste de Papouasie-Nouvelle-Guinée Major Velena Iga, l’ancien otage du Hamas Amit Soussana, Zabib Musa Loro Bakhit, leader des droits des femmes au Sud-Soudan, la journaliste sri-lankaise Namini Wijedasa, Amat Al-Salam Al-Hajj, défenseur des détenus yéménites, Georgiana Pascu, militante roumaine des droits des personnes handicapées, et Angélique Songco, spécialiste de la conservation marine.
« L’amour m’a inspiré le pardon »
Melania a prononcé une allocution lors de la cérémonie : « L’amour m’a poussée à accepter le pardon, à cultiver l’empathie et à faire preuve de bravoure face à des obstacles imprévus. Aujourd’hui, nous célébrons le courage, une force qui repose sur l’amour ».
Elle poursuit : « Nous sommes honorées de rejoindre une assemblée exceptionnelle de femmes courageuses qui ont fait preuve d’amour et qui refusent de se laisser définir par la peur ou les difficultés. Leurs réalisations collectives et leur dévouement nous touchent tous ».
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