Agression à Rennes : une cycliste renversée puis attaquée

Une violente agression a eu lieu à Rennes : une femme circulant à vélo a été poussée au sol puis victime d’une tentative de viol. L’auteur a été interpellé rapidement. 

Une enquête judiciaire s’est ouverte, avec une expertise psychiatrique envisagée.

Les faits survenus à Rennes

Le 11 novembre, une jeune femme a été attaquée alors qu’elle rentrait d’un cours de théâtre à vélo. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur l’a fait tomber, avant de tenter de la violer.

Des témoins ont assisté à la scène et ont appelé les secours. L’individu a voulu s’emparer de son vélo, mais la victime s’y est opposée. Grâce à l’intervention des témoins, l’assaillant a pris la fuite.

Interpellation et placement en garde à vue

Les policiers de la brigade anticriminalité l’ont rapidement interpellé. L’homme, sous curatelle, a reconnu les faits lors de sa garde à vue.

Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès qui doit se tenir en janvier.

Conséquences pour la cycliste

La victime a obtenu une incapacité temporaire de travail (ITT) de quatre jours, selon les autorités judiciaires. 

Elle a été entendue par les forces de l’ordre pour reconstituer les circonstances de l’agression violent.

Expertise psychiatrique annoncée

Selon le procureur, une expertise psychiatrique doit être réalisée avant le procès. 

Le statut de curatelle de l’agresseur complique le dossier, et les magistrats veulent vérifier s’il était en état de discernement au moment des faits.

Contexte plus large des agressions à Rennes

Ce drame s’inscrit dans un contexte où plusieurs agressions sexuelles ont été rapportées dans la ville. 

Des enquêtes similaires ont déjà été ouvertes par le passé, ce qui soulève des questions sur la sécurité des cyclistes et les violences de rue.

Cet acte grave met en lumière une réalité troublante : la vulnérabilité des cyclistes face à des agresseurs opportunistes.

Alors que l’enquête progresse, l’expertise psychiatrique pourrait déterminer la responsabilité pénale de l’agresseur. En attendant, la victime reste au cœur d’une procédure qui pourrait marquer les esprits.

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