Une adolescente de 13 ans s’est retrouvée en sang et couverte de bleus après avoir été attaquée par une autre fille pendant un cours d’éducation physique à son école.
Sa famille est furieuse, car l’école a refusé d’appeler la police et a déclaré que son agresseur serait suspendu pendant deux jours après l’incident de jeudi dernier.
Pendant ce temps, la victime, Charlee Funes, élève de septième année, n’a pas pu retourner à l’école à Gardner Grade School dans le comté de Grundy, dans l’Illinois, parce qu’elle est terrorisée.
« Elle a plaqué sa poitrine sur mon dos et m’a poussée au sol », a déclaré Charlee à 6 ABC News.
Comme l’école a tardé à réagir à l’incident, le frère aîné de Charlee a publié des photos d’elle sur les médias sociaux.
La mère qui a emmené sa fille à l’hôpital après l’incident, demande que l’harceleuse soit expulsée, car elle pense que d’autres filles ont été victimes de son intimidation.
« On m’a dit que la fille écoperait de deux jours de suspension. Et qu’aucune charge ne serait retenue contre elle parce que c’était sa première infraction », a déclaré Kim Funes à 6 ABC News.
« J’ai appris à mes enfants à faire aux autres ce qu’ils veulent qu’on leur fasse », a-t-elle ajouté.
Et en réponse à d’autres personnes appelant la mère de Charlee à affronter la mère de l’intimidateur, elle a ajouté: « Beaucoup de gens disent, pourquoi n’êtes-vous pas allée affronter la dame? Pourquoi ne l’avez-vous pas pas giflée? Pourquoi n’avez-vous pas fait ça? Mais deux maux ne rendent pas le bien. Nous devons faire ce qui est juste. »
Pendant ce temps, Charlee, qui se rétablit à la maison, a déclaré à 6ABC News: « Ça me rend heureuse de savoir que j’ai des soutiens familiaux. »
Le superintendant du district scolaire a envoyé une déclaration aux familles après cette agression, disant que la sécurité des étudiants était une priorité.
« En réponse à l’incident, le district a immédiatement ouvert une enquête. Tout au long de l’enquête, le district a travaillé en collaboration avec les forces de l’ordre et a pris des mesures immédiates à l’encontre de l’élève qui a commis la faute.
« Bien que le district ne soit pas en mesure de partager les détails de l’enquête et les mesures prises pour répondre à la mauvaise conduite en raison des lois sur la confidentialité et la vie privée des élèves, le district prend tous les incidents de mauvaise conduite au sérieux et la sécurité de nos élèves est toujours notre première priorité. »
Je ne sais pas où était le professeur d’éducation physique au moment des faits. Je n’arrive pas à croire les traumatismes que cette enfant a subis à l’école, je ne lui en veux pas de ne pas vouloir y retourner, d’autant plus que son agresseur présumé est déjà de retour à l’école.
Lorsqu’un enfant n’est pas en sécurité dans les cours à l’école, les autorités doivent agir rapidement et appliquer une politique plus stricte que deux jours de suspension. Qu’en pensez-vous? Faites-nous part de vos commentaires dans la section ci-dessous et partagez cette histoire.
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