À un certain moment de notre vie, nous avons probablement eu quelqu’un qui nous a embêtés. Que ce soit avec une remarque assez méchante ou après s’être pris une douche froide…de telles expériences font partie d’une vie.
Mais quand vous vous retrouvez coincé avec quelqu’un qui traduit ce genre de comportement envers vous jour après jour, cela devient graduellement insupportable.
En tant qu’adultes, nous sommes mieux équipés et apprenons à passer l’éponge sur des remarques mesquines ou méchantes, mais pour un enfant, c’est bien plus compliqué à faire.
Les enfants doivent profiter de la vie et se focaliser sur le fait d’apprendre à mesure qu’ils grandissent pour devenir des adultes – et ils ne devraient jamais se retrouver dans un environnement ou le harcèlement ou la persécution existeraient.
Que ce soit tributaire d’un manque de confiance en soi, ne pas avoir grandi dans une bonne ambiance, d’avoir eu des parents absents ou de mauvais professeurs: La persécution à l’école est réel – et constitue un problème très conséquent.
Des dizaines de milliers d’enfants et d’adolescents seraient victimes d’intimidation chaque année. Ce nombre est tout simplement beaucoup, beaucoup trop élevé.
Comme nous le savons, l’intimidation a des conséquences dévastatrices pour les victimes : elle peut mener à la dépression, à diverses formes de comportements autodestructeurs et, dans les pires cas, au suicide.
À Devon, Sophia, la fille de 6 ans de Carrie Golledge, était malheureusement victime d’intimidation à l’école. Et Sophia a rapidement commencé à développer une anxiété sévère.
Chaque jour, quand Sophia rentrait de l’école, elle voulait simplement pleurer. La nuit, elle n’arrivait pas à dormir, car elle ressassait les événements traumatisants de la journée et craignait de devoir se présenter à l’école le lendemain.
« Les choses allaient si mal à la fin du trimestre que Sophia a dû quitter l’école pendant quelques semaines parce que son état était si grave – elle se retrouverait à rester éveillée toute la nuit et à vomir 20 fois par heure », a dit la mère à The Mirror.
En fin de compte, tout le corps de Sophia a lâché – tout cela à cause des brimades et du harcèlement constants de ses camarades de classe.
« Elle souffrait tellement et ses maux d’estomac étaient si violents qu’ils provoquaient une infection de l’eau et son corps luttait », a ajouté la mère.
« Elle est admise à l’hôpital avec de fortes fièvres qu’ils ont eu du mal à contrôler. »
Selon la mère, la coupable était une camarade de classe en particulier. La jeune fille, que Sophia considérait comme sa « meilleure amie », lui disait brutalement quoi faire, lui dictait ce qu’elle pouvait manger ou pas et chassait ceux qui essayaient de jouer avec elle.
La pauvre enfant de 6 ans était tellement stressée par la situation que son corps et son cerveau ont failli être paralysés. L’anxiété et le stress ont rendu Sophia apathique.
Carrie s’est ensuite dirigée vers Facebook pour raconter son histoire, publiant une photo de sa fille hospitalisée, où on voit la fillette de 6 ans allongée dans son lit, fragile et épuisée.
Pour l’image déchirante, elle a écrit les mots suivants.
« Voici ce que fait le harcèlement…
Voici ma fille de 6 ans, hospitalisée, à cause d’un acte d’intimidation…
Voici mon enfant avec un cœur si compatissant que malgré sa maladie, elle « ne veut pas que quelqu’un ait des ennuis »….
Voici mon enfant qui a arrêté de manger, qui s’est endormie en pleurant, qui souffre d’une anxiété si grave qu’elle s’est réveillé plus de 20 fois en une heure pendant la nuit….
Voici mon enfant dont la « meilleure amie » l’a maltraitée émotionnellement pendant si longtemps qu’elle s’est dit que c’était normal….
Voici mon enfant qui a fait d’innombrables voyages à l’hôpital à cause de son anxiété
….
Voici mon enfant qui s’est faite engueulée pour avoir » raconté des histoires à l’école « ….
Voici mon enfant qui a été ridiculisé sur les réseaux sociaux par les parents des persécuteurs pour avoir un cœur si pur….
Voici mon enfant qui, en abordant ses problèmes avec son école, s’est retrouvé à devoir entendre : « Elle n’a que 6 ans, elle n’a que 6 ans »…
Voici mon enfant qui entendu son école dire qu’elle devrait avoir honte et se faufiler à travers une porte latérale un matin….
Voici mon enfant qui a été tellement abandonnée par son école que nous avons dû la bouger d’établissement….
Voici mon enfant qui est l’une parmi tant d’autres qui vivent cette situation….
Voici mon enfant dont l’histoire est déformée et manipulée par les mêmes personnes qui étaient censées la protéger à son école quand elle était sous leur responsabilité….
Voici mon enfant qui ne veut pas que ça arrive à quelqu’un d’autre. C’est donc l’histoire de mon enfant que nous partageons, mais elle une personne …de trop !
Aidez-nous à partager son histoire. Montrons-lui le soutien que son école ne pouvait pas lui offrir. »
Heureusement, les parents de Sophia l’ont admise dans une autre école au bon moment et suite à ça, les améliorations ont été presque immédiates. Elle est épanouie depuis cela et aujourd’hui, elle incarne une petite fille en meilleure santé et plus heureuse.
Heureusement, Sophia avait des parents qui n’ont jamais baissé les bras et qui se sont battus jusqu’au bout, mais les autres enfants n’ont peut-être pas eu cette même chance.
Aidez Sophia et ses parents à partager son histoire afin de faire front CONTRE TOUTE FORME D’INTIMIDATION !
