Loiret : un homme condamné à cinq ans de prison pour maltraitance de son chien

Dans le Loiret, un chien nommé Kolo a été secouru après des semaines de souffrance. Son maître a été jugé et condamné à cinq ans de prison ferme pour maltraitance animale. 

Cette affaire met en lumière la gravité de certains traitements infligés aux animaux domestiques.

La découverte dramatique de Kolo

Kolo vit à La Chapelle-Saint-Mesmin. Âgé de trois ans, il avait été acheté sur une plate-forme en ligne. Selon les témoignages, il passait ses journées enfermé dans une cave. L’odeur nauséabonde qui s’en dégageait avait donc alerté des voisins. 

Ces derniers ont fini par alerter les forces de l’ordre. À leur arrivée, la police découvre l’animal attaché à un réfrigérateur. Le sol est maculé d’excréments et d’urine. Kolo n’a ni eau ni nourriture.

Les dépositions du maître

L’homme devant la justice a tenté de se défendre. Il prétend qu’il ne pouvait pas faire cohabiter Kolo et sa compagne dans la maison. 

« Un chien, c’est sale », aurait-il dit pour justifier de reléguer l’animal dans la cave. Il a même évoqué le nouveau canapé du salon, estimant que son mobilier ne supportait pas la présence du chien.

La réaction et l’action des associations

L’association Action Protection Animale est intervenue dès le sauvetage de Kolo. Après sa prise en charge, l’animal a reçu des soins, puis une nouvelle famille lui a été trouvée. 

Cette même association a alors déposé plainte contre le maître pour maltraitance sévère.

Le verdict : une condamnation sévère

Le 17 octobre, le tribunal a condamné l’homme à une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme

Il doit aussi verser 7 000 € de dommages et intérêts. Enfin, il se voit interdire à vie de détenir un animal.

En France, la maltraitance animale peut être punie sévèrement. Selon des normes pénales, infliger des sévices graves à un animal domestique peut mener à cinq ans de prison et 75 000 € d’amende dans les cas les plus graves.

L’interdiction de détention est une peine complémentaire fréquemment prononcée dans ce type de dossiers.

La condamnation du maître de Kolo marque un tournant. Elle rappelle que la cruauté envers les animaux n’est pas tolérable.

Grâce à la vigilance des habitants, à l’intervention de la police et au soutien d’une association, Kolo a une seconde chance. L’affaire démontre le rôle crucial de la loi et de la société pour protéger les êtres sans voix.

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