Daljinder vit avec son époux, Mohinder Singh Gill, 79 ans. Ils sont mariés depuis 47 ans, et ils profitaient de leur retraite avant de concevoir leur premier enfant. Ces deux dernières années, le couple a recouru à une FIV pour avoir un enfant. En avril de l’année dernière, leurs efforts ont été récompensés, comme le rapport l’AFP. Ils ont appelé leur enfant Armaan Singh.
« Dieu a exaucé nos prières. Ma vie est désormais complète. Je me sens pleine d’énergie pour m’occuper d’un bébé. Et mon époux m’aide de son mieux. Il est très attentionné », expliquait Daljinder Kaur à l’AFP à ce moment-là.
Indian parents Mohinder Singh Gill, 79, and Daljinder Kaur, 70, at home with newborn boy Arman. By Narinder Nanu pic.twitter.com/tTmYMqBNI0
— AFP Photo (@AFPphoto) May 11, 2016
Au début, la clinique qui devait faire la fécondation in vitro était réticente. Ils trouvaient que Daljinder semblait fragile. Mais ils ont fini par accepter d’aller de l’avant avec la procédure malgré tout.
« Au début, j’ai essayé d’éviter de prendre son dossier, car elle semblait très faible. Mais son dossier médical montrait qu’elle était en bonne santé et qu’elle pouvait concevoir un enfant », explique Anurag Bishnoi, un médecin de la clinique, à l’AFP.
Mais depuis qu’Armaan est venu au monde, sa mère souffre d’hypertension et d’articulations affaiblies. 11 mois après la naissance, une équipe de reportage a rendu visite à la famille, qui a expliqué que le fils a commencé à marcher à quatre pattes.
« Ma tension artérielle en souffre, et je suis très facilement fatiguée maintenant. J’ai vu plusieurs médecins, mais ils me donnent juste des médicaments et un régime alimentaire à suivre, » explique Daljinder. « Je m’inquiète pour Armaan. Je dois aussi prendre soin de ma santé, mais je dois aussi prendre soin d’Armaan ».
« Depuis qu’il a commencé à ramper, je suis sur les rotules, et c’est difficile. Mon corps ne le supporte plus. C’est plus dur que je ne le pensais », explique la mère.
Le petit garçon a désormais un peu plus d’un an et il ne pesait que 900 g à la naissance. Il a toujours une insuffisance pondérale et au bout de trois mois, sa mère ne pouvait plus l’allaiter.
Mais malgré toutes les difficultés, elle dit qu’elle ne regrette pas d’avoir fondé sa famille aussi tard.
« Peu importe où je suis, il vient ramper jusqu’à moi. Je l’adore. C’est un enfant souriant et jovial, » dit-elle.
Regardez la vidéo ci-dessous pour voir cette famille dans leur foyer :
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Publié par Newsner. Cliquez sur J’aime.